« Pardonne-moi, ma chérie. J’aurais dû t’appeler dès que j’ai atteint l’Arabie Saoudite.
Après avoir atteint l’Arabie Saoudite, il m’a fallu deux semaines pour tout organiser. »
Su a dit : « Quel nom dois-je utiliser pour enregistrer ton numéro ? »
Rafiq a répondu : « Pourquoi ? Le nom Rafiq est assez bien, n’est-ce pas ? »
« Non. C’est un nom très commun. Je vais enregistrer ton numéro en tant que Hissain. »
Rafiq a demandé : « Quelle est la signification de ce nom ? »
« Gemme. »
Rafiq a souri et a dit : « Qu’il en soit ainsi. »
C’est l’histoire d’un amour secret.
Un amour qui surmonte les difficultés et les diversités. Myanmar : le nombre de musulmans Rohingya a augmenté dans le district de Ruthi Daung. Pour l’instant, ils ne sont majoritaires qu’à Maung Dao, dans la zone frontalière, mais si les choses continuent ainsi, un jour leur nombre à Ruthi Daung dépassera aussi la population bouddhiste.
…Than Kin regarda son maître et dit : « J’ai peur de penser à ce qui va nous arriver. A Maung Dao, les querelles entre hindous et musulmans ne cessent jamais. Les hindous et les bouddhistes en ont assez de ces Rohingyas qui les harcèlent. Que ce soit aujourd’hui ou demain, je pense que nous devons éliminer la graine de ce chaos. »
Il y a quelque temps, l’auteur a visité le camp de réfugiés de Shamlapur à Cox’s Bazaar. Là, il a rencontré les réfugiés rohingyas et a entendu leurs histoires. À son retour, il a entrepris le projet de dépeindre le génocide commis à leur encontre.
Tarek Masud, deuxième enfant de M. Abu Mohsin et de Latifa Akhter, est né le 9 novembre 1963 au Dhaka Medical College.
Il a étudié pendant un certain temps aux États-Unis, mais il est ensuite revenu et a obtenu une licence et un diplôme de troisième cycle en littérature anglaise à l’Université internationale de Dhaka, située à Dhaka, au Bangladesh. Suivant les traces de son grand-père, il a exercé la profession d’enseignant pendant près de 20 ans, avant d’entrer dans le monde de la littérature.
Profondément fasciné par la littérature bangladaise, il a écrit, après sa retraite, son premier roman intitulé Rahmat Ali. Il a été suivi de deux recueils de nouvelles, Poncho Batika (Cinq tablettes) et Spondon (Le pouls). Son dernier roman s’intitule The Harbinger.
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